Toutes les traductions en français des chansons d'Alidé Sans de l'album Eth paradís ei en tu (Le paradis est en toi). 2015.
Les textes originaux, en occitan gascon aranais, sont disponibles en cliquant sur cette ligne.
RECUELH
ERA MIA SANG
RECUEILLE
MON SANG
Paroles
et musique : Alidé Sans.
Traduction
française : Nicolau Rei Bèthvéder
Je veux qu’avec la mort tout ne s’achève pas,
bien que nous nous en allions, et il semble que jamais
nous ne revenions.
Je veux cacher mon âme à Dieu et au Diable,
pour que jamais ils ne viennent me chercher, et
font que mon cœur s’arrête.
Nombreux sont les fantômes qui hantent le for intérieur
de cette chair qui a bien juré :
lalaralaralaralarala ah !, ah !, et
enserre mon cœur.
Dans ma gorge, la voix de ceux qui en silence sont redevenus
fumée.
Dans ma gorge, la voix de ceux qui n’ont pas pu
prier :
Recueille mon sang !
Recueille mon sang !
Recueille mon sang quand je meurs dans la bataille.
Recueille mon sang quand le vent emporte au loin mes
cendres.
Recueille mon sang quand je tombe, je ne me relève
pas, je ne me réveille pas.
Recueille mon sang, et tu calmeras cette douleur d’être
mortel.
Et avec notre départ,
au lieu de laisser un vide nous
remplirons de joie d’autres esprits.
Que mon énergie se transforme dans la quête d’un monde
neuf.
Que dans nos rues brillent les génies qui marchent.
Que de cet art
naissent des poètes, des écrivains, des musiciens,
des peintres… avec joie,
et tu verras la vertu de la grande force qu’ensemble
nous pouvons rassembler,
si nous persistons pour qu’aucun sang ne soit versé
en vain.
Que ma vie soit un moteur qui donne aux autres du mouvement.
Que les fils de mes fils puissent cueillir les fruits de l’endroit où, dans
le passé, j’ai semé ma peau.
Que la terre qui vit ma mort donne les fleurs les
plus belles du monde,
et qu’elle héberge les racines de ces arbres qui
donneront vie à d’autres gens pour longtemps encore…
Recueille mon sang !
Recueille mon sang !
Recueille mon sang quand je meurs dans la bataille.
Recueille mon sang quand le vent emporte au loin mes
cendres.
Recueille mon sang quand je tombe, je ne me relève
pas, je ne me réveille pas.
Recueille mon sang, et tu calmeras cette douleur d’être
mortel.
Recueille mon sang !
Recueille mon sang !
Recueille mon sang !
Recueille mon sang !
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AUDÈTHS
OISEAUX
Paroles et musique
: Alidé Sans.
Traduction française : Nicolau Rei Bèthvéder
Je suis ici, assise dans mon fauteuil pendant que je les vois voler.
Ça m’est égal où ils vont s’arrêter, ils viendront de nuit dormir.
Ma tête, le meilleur des nids que jamais ils n’ont pu trouver.
La paix que demandent tant de gens, parfois, il semble qu’elle est arrivée.
Aussitôt j’ai vu que je ne peux pas me tromper,
que tourne le monde de même que nos têtes.
Chaque poème un oiseau, chaque oiseau fait un poème,
dans nos têtes !
Comme l’eau qui s’écoule, elle ne demande pas ce qu’il y aura plus loin.
De nouveau, je veux me réveiller dans un pré et, sans vêtements, doucement marcher.
Elles font partie de mon univers les heures que tu m’as fait perdre.
Le temps n’arrête pas d’avancer et nous avons les os mouillés par la peur
qu’un beau jour tout s’achève.
Tout s’achève…
Dans nos têtes!
Son chant, le plus grand plaisir que je n’ai jamais pu prendre.
Ma tête, le meilleur des nids que jamais ils n’ont pu trouver.
Son chant, le plus grand plaisir que je n’ai jamais pu prendre.
Ma tête, le meilleur des nids que jamais ils n’ont pu trouver.
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MÒNSTRES
MONSTRES
Paroles
et musique : Alidé Sans.
Traduction
française : Nicolau Rei Bèthvéder
Dans sa tête la nuit s’est posée.
Elle ne veut pas revoir la lumière du
jour,
qui a illuminé le visage amer des
humains.
Dans son for intérieur sont restés ancrés
tous les détails de ce moment,
il y en a assez en disant qu’elle se
rappelle de son parfum,
et surtout de la cravate avec laquelle
il l’a attaché
aux rigides barres de fer du pire lit
pour dormir,
sans les questions ni les paroles
d’amour
qu’elle imaginait et attendait pour sa
première fois.
C’est un groupe d’humains qui un jour
est devenu fou,
esprits macabres à cause du pouvoir.
La pandémie s’est répandue, et ils ont
cessé d’être humains.
Et non, ce ne sont pas des animaux, ce
ne sont pas des animaux…
Ils se sont transformés en monstres.
Et non, ce ne sont pas des animaux, ce
ne sont pas des animaux…
Ils se sont transformés en monstres !
Et ils reviennent, et ils reviennent,
ils abusent à nouveau,
nous le savons déjà, car nous l’avons
vécu, c’est bien connu,
que là où il y a du pouvoir, il y a
aussi de l’abus.
Ils vont main dans la main, ils vont
main dans la main,
ils vont main dans la main, ils vont
main dans la main !
Ils ont contaminé toutes les classes
de haut en bas,
et ils violent et vont au-delà des
droits de ceux qui sont encore humains.
C’est la fête de la fourberie sur
notre terre,
qui est en train de pourrir à cause de
leur impotence,
la honte mange le peu d’orgueil
qu’elle avait gardé,
et encore, il y a chaque jour un
nouvel abus.
Chaque jour un homicide, chaque jour
quelqu’un meurt de faim,
chaque jour il y a une femme qui
pleure et un homme qui est humilié.
Et il y a un petit qui a vu son
enfance arrachée par des coups.
Et il y a une petite, violée à cause
de sa candeur et sa beauté.
Et non, ce ne sont pas des animaux, ce
ne sont pas des animaux…
Ils se sont transformés en monstres.
Et non, ce ne sont pas des animaux, ce
ne sont pas des animaux…
Ils se sont transformés en monstres !
Et amen! Quand ils disent que nous
allons être libres.
Autant lui que toi, ou que celui-là.
Et amen! Quand ils disent que nous
aurons tous le bonheur
Autant lui que toi, ou que celui-là.
Et amen! Quand ils disent que nous avons
le pouvoir dans nos mains.
Autant lui que toi, ou que celui-là.
Et amen!
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EN BLANC E NERE
EN
BLANC ET NOIR
Paroles et
Musique : Alidé Sans.
Traduction française : Nicolau Rei Bèthvéder
En blanc et noir,
j’observe le film du passé.
En blanc et noir,
là j’y suis.
En blanc et noir,
jeune regard plein de lumière.
En blanc et noir,
le rire ne ment pas.
En blanc et en
noir... en blanc et en noir !
Robe toute
blanche, collier argenté et les cheveux dorés.
Un pré sans
pente, l’herbe qui frôle des jambes douces.
Soleil d’autan,
il semble que les brumes fuient devant lui.
Et une valse si
pure entre vent et fleur, une fleur au vent.
En blanc et en
noir... en blanc et en noir !
Maintenant la
robe est noire, j’en ai vu de toutes les couleurs déjà.
La jupe sur les
genoux, l’innocence est partie.
Les yeux ne
voient plus comme avant, le soleil s’en va derrière.
L’or devient du
bronze, la lumière s’affaiblit.
Et la valse
devient une rumba… rumba des innombrables !!!
En blanc je
pouvais peindre et maintenant c’est noir !
En blanc...et en
noir !
En noir ! en
blanc et noir! en blanc et noir!!!
Maintenant le
noir m’a chassé, je ne peux arranger tout ce que j’ai brisé.
Maintenant le
noir a mangé ma lumière.
Maintenant le
noir a tout envahi, je ne sais pas comment l’enlever de là, je n’ai pas le
courage.
Maintenant le
noir m’a rattrapé.
Oh !
Sauve-moi !!!
Oh !
Sauve-moi !!!
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PIRATA
DE MONTANHA
PIRATE
DE MONTAGNE
Paroles
et musique : Alidé Sans.
Traduction
française : Nicolau Rei Bèthvéder
Joaneton, un brave homme de la montagne,
avait vécu une vie sans luxe.
Famille humble, paix et honnêteté
étaient ses normes.
Et une belle nuit, un coup de vent
atlantique lui porta les sons et les odeurs de la mer.
Et nous ne savons pas ce qu’il lui
raconta, seulement je peux vous dire qu’avec l’arrivée de l’aube ses pas le
menèrent jusqu’à l’immensité de l’Atlantique.
Tous les sous, tout l’or, l’argent, les
diamants
sont pour moi, je les veux, ils sont à
moi !
Tous les sous, tout l’or, l’argent, les
diamants
sont pour moi, je les veux, ils sont à
moi !
Je descendrai du bateau, je lutterai, je
brûlerai, je prendrai, je volerai ce qui me revient,
et si quelqu’un se noie, je le tuerai.
Je suis un pirate, et les pirates n’ont
pas de cœur !
Il navigua sur toutes les mers du monde,
il sema la peur et remplit de trésors ses navires.
Passèrent les années pour le pirate
redouté, et le sel sur la peau se fixa.
Et un beau jour il se souvint de sa
montagne, et le cœur serré, il sentit l’herbe.
Et un beau jour il se souvint de sa
montagne, et le cœur serré, il sentit l’herbe.
Tous les sous, tout l’or, l’argent, les
diamants,
je ne les veux pas, je ne les veux
pas !
Tous les sous, tout l’or, l’argent, les
diamants,
je ne les veux pas, je ne les veux
pas !
Je ne vois que le moment de mon arrivée
sur ma terre
et, déchaussé, me promener une autre
fois.
Je ne vois que le moment de mon arrivée
sur ma terre,
C’est une noble terre !
Tous les sous, tout l’or, l’argent, les
diamants,
je ne les veux pas, je ne les veux
pas !
Tous les sous, tout l’or, l’argent, les
diamants,
je ne les veux pas, je ne les veux
pas !
Je ne vois que le moment de mon arrivée
sur ma terre
et, déchaussé, me promener une autre
fois,
Je ne vois que le moment de mon arrivée
sur ma terre
Amis, aujourd’hui:
il y a un pirate qui se retire !
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SÒ JO
C’EST
MOI
Paroles et
Musique : Alidé Sans.
Traduction française : Nicolau Rei Bèthvéder
Je crois que ça fait
trop de temps déjà que se sont terminés nos moments,
Comme toi, tu le disais
: la vie passe et tout change.
C’est moi, c’est moi,
c’est moi...
Je pense que ça fait
trop de temps déjà que tu m’as fait descendre de ton bateau,
et la porte ne s’ouvre
pas, bien que je dise les paroles clefs.
C’est moi, c’est moi,
c’est moi...
Je crois que ça fait
trop de temps déjà que je me repends jour et nuit,
et maintenant je crie
pardon car je m’étouffe dans mes larmes en riant,
je m’étouffe dans mes
larmes en riant,
Yéééé !
Yéééé !
C’est moi, c’est moi,
c’est moi…
Yééééé ! au moins
écoute-moi, écoute-moi !!!
C’est moi qui ai sauvé
ton cœur blessé.
C’est moi qui ai allumé
la lumière de ton esprit.
C’est moi qui t’ai
soigné jusqu’à en mourir.
C’est moi qui ai mis le
monde à tes pieds.
Peut-être tu ne veux pas
penser, je sais que c’est plus facile.
Peut-être tu ne te
souviens pas de la dignité?
Parfois m’envahit le
doute de ne pas assez te connaître,
Es-tu en accord dans ton
enfermement et ton ignorance ?
Ça m’empoisonne chaque
fois que je sens que tu n’en fais pas cas,
et j’imagine que nous
recommençons…
Yéééé !
Yéééé !
C’est moi, c’est moi,
c’est moi…
C’est moi, c’est moi,
c’est moi…
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DERA
EVOLUCION ARA REVOLUCION
DE L’ÉVOLUTION À LA
RÉVOLUTION
Paroles
et musique : Alidé Sans.
Traduction
française : Nicolau Rei Bèthvéder
Ô !
Mère Terre, on t’attache avec les chaînes de la guerre, de la faim et de la
peine, toi qui avais été si belle ! Toi qui nous offris la liberté pour
exister, pour grandir, pour évoluer.
Qu’il
est difficile d’aimer, qu’il est facile de semer la haine, d’oublier une paix
qui meurt à cause de la solitude. La vie devrait être un voyage de plaisir, les
frontières et les barrières… rien que des lignes en papier.
Ô!
Mère Terre, tu nous accueilles en ton sein, le prix de ta vie pour la nôtre est
la mort. Des cheminées qui s’élèvent et font croître le conformisme, sur des
paysages que, hier, tu arrosais avec optimisme.
Des
dictatures démocratiques : des écrans de fumée sur la vérité. Des forces
de sécurité luttent dans des guerres pour la paix. Ce maudit monde compliqué se
regarde dans des miroirs brisés, la société ferme les yeux et s’enfonce dans la
solitude.
Ô!
Mère Terre, oubliée, punie, dépouillée, brûlée, seule et démoralisée, violée
par les mêmes droits qui nous protègent, verse ton sang et avec frivolité on
feint que ton cœur ne s’entend pas. Nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas se
réveiller, et tant d’années avec les yeux fermés ! Avec les mains tâchées de
sang nous avançons, sans t’écouter chanter, sans te voir agoniser...
Maintenant
nous ouvrons les yeux, il y a tant de choses à regarder…
comme
les épis d’herbe sèche,
qui,
un jour ont grandi et se sont réveillés devant la grandeur du Soleil,
qui
nourrit des vies rien qu’avec ses baisers.
Ils
diffusent un air fragile en vibrant,
ils
font honneur à la sensibilité du monde,
et
rendent grâce pour cette occasion,
celle
qu’ils ont pris avec la force de cent chevaux.
Et
malgré leur apparente faiblesse,
ils
continuent avec la tige dressée et la tête regardant toujours vers le
ciel!
Un
jour, ils ont évolué…
Maintenant
les champs qui les accueillent révolutionnent celui qui les contemple !
Une
idée fleurit dans les prés de tes pensées, poussée par de profondes racines qui
naissent dans ton for intérieur, devant des pas qui balisent ton chemin,
peut-être c’est un hasard, peut-être c’est le fruit du destin.
Regarder
toujours au-delà et voir que le monde est infini, tout en observant la courbe
de l’horizon. Dans le sang, la passion : à l’intérieur de la poitrine, révolution,
art comme forme d’expression et libération de l’esprit.
Choisis
ton camp, le mien c’est celui de la nature, à cause de cette évolution, atteins
ta paix, finit ta guerre. Moi qui jamais ne me suis conformé en vivant rien
qu’une vie, et toujours j’ai souhaité voir des sorties différentes.
L’homme
est une blessure pour sa propre existence, un incendie dans la montagne… Technologie,
dépendance... Il y a une manière de changer ! Évoluer vers la paix et
ainsi révolutionner le monde !
Il
faut juste aimer, essayer de voir plus loin, et ainsi briser les chaînes de la
différence, rester positif et ne pas se taire afin qu’il y ait plus de
« je t’aime » que de balles.
Où
se cache la vérité ? Peut-être entre la mélancolie et la solitude ?
Où
se cache la vérité ? Entre le rire des enfants et la blancheur de la liberté ?
Où
se cache la vérité ? Peut-être entre la mélancolie et la solitude ?
Où
se cache la vérité ? Entre le rire des enfants et la blancheur de la
liberté ?
La
vie va de l’évolution à la révolution
et
dans le plus profond de toi, n’arrête pas, que danse l’intérieur !
La
vie va de l’évolution à la révolution
et
dans le plus profond de toi, n’arrête pas, que danse l’intérieur, avec la
paix !
Ô !
Mère Terre, on t’attache avec les chaînes de la guerre, de la faim et de la
peine, toi qui avais été si belle ! Toi qui nous offris la liberté pour
exister, pour grandir, pour évoluer, avec la paix…
Ô !
Mère Terre, on t’attache avec les chaînes de la guerre, de la faim et de la
peine, toi qui avais été si belle ! Toi qui nous offris la liberté pour
exister, pour grandir, pour révolutionner !!!
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HARÀNREGGAE
Paroles
et musique : Alidé Sans.
Traduction
française : Nicolau Rei Bèthvéder
Fais attention à ce que tu fais.
Fais attention à ce que tu dis,
car ceux qui sont en haut pourraient
te punir, tu es averti,
une fois de plus tu es averti.
Babylone t’a arrêté, elle détériore
ton for intérieur
et tu n’arrives pas à te chercher, et
tu n’arrives pas à élever ton esprit.
Babylone t’a arrêté, elle détériore
ton for intérieur
et tu n’arrives pas à te chercher, et
tu n’arrives pas à élever ton esprit.
Sa stratégie passe par casser,
séparer, par opposer l’unité.
Ils savent bien que l’union fait la
force,
et ça ne les intéresse pas que toi et
moi on le sache, non!
La fatigue ne me fait pas reculer,
l’indifférence et la fausseté me
pèsent un peu plus à chaque pas,
à chaque pas, à chaque pas
il est proche le moment de dire :
assez, assez, assez !
Nous ne sommes pas deux, ni trois, ni
quatre, ni cinq, ni six, sept.
Nous sommes un seul monde, une seule
espèce, une seule humanité qui a le mal de tête,
elle a mal aux reins de tant de peur,
elle a mal au cœur, elle est bien malade…
elle a mal aux reins de tant de peur,
elle a mal au cœur, elle est bien malade, oui…
Nous ressemblons à des équilibristes dans
ce cirque endiablé, contre les lois de la gravité.
Un circuit de fines cordes marque
notre chemin.
Nous testons avec la peur au ventre, et
espérons que nos pieds ne faillissent pas
pour ne pas tomber jusqu’à la fin du
spectacle.
Pour ne pas tomber jusqu’à la fin du
spectacle.
Pour ne pas tomber jusqu’à la fin du
spectacle !
Et au-dessous de nous il y a une armée
de trompettes crie :
Babylone t’a arrêté, elle détériore
ton for intérieur
et tu n’arrives pas à te chercher, et
tu n’arrives pas à élever ton esprit.
Babylone t’a arrêté, elle détériore ton
for intérieur
et tu n’arrives pas à te chercher, et
tu n’arrives pas à élever ton esprit.
Fais attention à ce que tu fais.
Fais attention à ce que tu dis,
car ceux qui sont en haut pourraient
te punir !
Fais attention à ce que tu fais.
Fais attention à ce que tu dis,
car ceux qui sont en haut pourraient
te punir !
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ATH
DELÀ DE TU
AU-DELÀ
DE TOI
Paroles
et musique : Alidé Sans.
Traduction
française : Nicolau Rei Bèthvéder
Je me souviens de moi, je marchais toute
seule et doucement.
Je m’oublie, quand j´ai pensé à toi l’autre
nuit, hier soir et aujourd’hui, je ne me reconnais pas,
et je me souviens de moi, par les
chemins qu’avec toi jamais je ne parcourrai…
Ils semblent se défaire.
Il semble qu’au-delà de toi, il n’y a
rien, il n’y a rien.
Ils semblent se défaire.
Il semble qu’au-delà de toi, il n’y a
rien, il n’y a rien.
Je me souviens de moi, j’écoutais ma tête en paix et ça me suffisait.
Je m’oublie, quand je t’écris des poèmes avec ma peau que tu prends si fort,
et je me souviens de moi, par les chemins qu’avec toi jamais je ne parcourrai...
Je me souviens de moi, j’écoutais ma tête en paix et ça me suffisait.
Je m’oublie, quand je t’écris des poèmes avec ma peau que tu prends si fort,
et je me souviens de moi, par les chemins qu’avec toi jamais je ne parcourrai...
Ils semblent se défaire.
Il semble qu’au-delà de toi, il n’y a
rien, il n’y a rien.
Ils semblent se défaire.
Il semble qu’au-delà de toi, il n’y a rien, il n’y a rien.
Je me souviens de moi, je chantais des paroles sur la vie et sur moi, sur la vie !
Je m’oublie, maintenant que ma voix ne fait pas attention à moi, qu’elle n’est pas avec moi !
Et je m’oublie maintenant que ma voix va librement, elle ne parle seulement que de toi…
Je ne sais pas du tout, ça ne me plaît plus, il semble qu’au-delà de toi il n’y a rien, il n’y a rien !
Je me souviens de moi, je chantais des paroles sur la vie et sur moi, sur la vie !
Je m’oublie, maintenant que ma voix ne fait pas attention à moi, qu’elle n’est pas avec moi !
Et je m’oublie maintenant que ma voix va librement, elle ne parle seulement que de toi…
Je ne sais pas du tout, ça ne me plaît plus, il semble qu’au-delà de toi il n’y a rien, il n’y a rien !
Je ne sais pas du tout, je ne veux pas
le dire mais il semble qu’au-delà de toi il n’y a rien, il n’y a rien !
Il n’y a rien, il n’y a rien ! Il n’y a rien…
Il n’y a rien, il n’y a rien ! Il n’y a rien…
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MARGALIDA
MARGUERITE
Paroles
et musique : Alidé Sans.
Traduction
française : Nicolau Rei Bèthvéder
C’était comme toucher
avec la main le ciel.
C’était comme ce
final qui a terminé avec un point d’interrogation.
C’était comme le
soleil qui relève la tête quand
il voit arriver le printemps.
Elle était si douce au toucher, elle avait un goût si intense… et un talent spécial!
Et
maintenant ils l’ont laissée sans sentir,
ni voir, ni parler, ni entendre.
Parce qu’elle était différente, ils l’ont
enfermée dans un coin,
ils l’ont exilée, et déterrée.
Mon cœur se fend, et mon sang gèle
à chaque fois que Marguerite me dit:
Où sont restées toutes les fleurs
d’avril ?
Où sont-elles restées ?
Où est passée l’odeur d’été ?
Où est-elle passée et pourquoi elle
n’est pas ici ?
Et où se cache l’eau de cette
rivière ?
Je ne trouve pas la trace de mes pieds
dans le sol !
Où sont restés tous ces gens qui
traitent les autres
comme ils voudraient être traités ?
Je ne trouve pas l’étoile qui me
promettait l’Orient !
Où sont-ils restés ?
Où sont-ils restés ?
Marguerite ne prend pas peur, que ton
courage ne recule pas.
Marguerite, si tu sens que tu ne peux pas, moi je serai là jusqu’à obtenir
que :
Tu n’arrêtes pas de penser que si un
beau jour tu te fais vieille
ce n’est pas pour se laisser aller, ce
n’est pas pour arrêter de marcher…
Tu n’arrêtes pas de penser que si un
beau jour tu te fais vieille
ce n’est pas pour se laisser aller, ce
n’est pas pour arrêter de marcher !!!
Où sont restées et où a-t-on mis
toutes
les fleurs d’avril et l’odeur d’été ?
Je ne le sais pas…
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TÈRRA
TERRE
Paroles
et musique : Alidé Sans.
Traduction
française : Nicolau Rei Bèthvéder
Soigne, aime la Terre.
Il n’y a qu’une et il lui reste bien peu,
par les temps qui courent,
le monde tourne sans amour.
Regarde, écoute la Terre.
C’est une mère qui met sa voix
dans le vent et pleure.
Ne la laisse pas tomber…
Pauvres que nous sommes,
Pauvres que nous sommes,
on nous a convaincu que demain
nous réglerons
les problèmes que nous avons créés,
les blessures que nous avons ouvertes
il y a longtemps déjà,
quand encore nous avions des forces
pour se dépenser.
Ainsi, il n’y a pas de lendemain…
Le jour de son enterrement,
dans la conscience de l’Univers
restera allumée une bougie éternelle,
au nom de notre humble Terre,
exploitée, maltraitée, mutilée et assassinée
par ses propres fils.
Soigne, aime la Terre.
Il n’y a qu’une et il lui reste bien peu,
par les temps qui courent,
le monde tourne sans amour.
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SOLETA E COMPLÈTA
TOUTE SEULE ET ENTIÈRE
Paroles et musique
: Alidé Sans.
Traduction
française : Nicolau Rei Bèthvéder
Tu es parti trop
vite et je n’ai pas eu le temps de dire au revoir…
Tu es parti trop
vite et ne m’as pas dit clairement :
Qu’est-ce que
j’en ai à faire des chemises que tu as laissées dans la penderie?
Qu’est-ce que
j’en ai à faire? Si c’est moi, il faudrait me décrocher tout de suite.
Qu’est-ce que
j’en ai à faire de tes sandales, de tes chaussettes et de tes affaires de
rasage?
Qu’est-ce que
j’en ai à faire des caleçons imprimés de cœurs et des accords qui retentissent
et je pleure ?
Ici dedans je
garde les lundis à tes côtés, pleins d’amour, pleins d’art !
Que vais-je faire
sans tes caresses de chaque nuit ?
Je ne dormirai
pas ! Que vais-je faire ?
Sans le vouloir
tu as été mon salut,
de mes peurs, tu
étais le refuge.
Une bouffée
d’air, une lumière et un souffle pour continuer,
tu as fait un
océan de cette mer.
Dix mille fois je
te remercierai,
parce que demain
non, non, non !
Je n’aurai besoin
de rien ni de personne, ça me fait tellement de bien…
Toute seule, et
demain, non, non, non !
Je n’aurai pas
besoin de toi, j’ai décidé que j’apprendrai à voler,
et je vaincrai ma
peur, non, non, non !
Je n’aurai pas
besoin de toi, j’ai décidé que j’apprendrai à voler
Toute seule, et
demain, non, non, non !
Je n’aurai pas
besoin de toi… demain.
Toute seule et
entière
Entière et toute
seule.
Eh, Euh, eh, euh
! Toute seule et entière ! Eh, euh, eh, euh !
Eh, Euh, eh, euh
! Toute seule et entière ! Eh, euh, eh, euh !
Eh, Euh, eh, euh
! Toute seule et entière ! Eh, euh, eh, euh !
Tellement seule
et tellement entière, si seule et si entière !
Eh, Euh, eh, euh ! Toute
seule et entière ! Eh, euh, eh, euh!
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ES CAULETS
LES CHOUX (Chanson
traditionnelle)
Les
choux quand ils montent en graine
Doivent être ramassés !
Doivent être ramassés
Comme les jeunes filles
En âge de se marier
Doivent être ramassés !
Doivent être ramassés
Comme les jeunes filles
En âge de se marier
Oh !
Ah !...
Regarde-la
quand elle va à la messe
Regarde-la marcher !
Regarde-la marcher !
Regarde-la
quand elle va à la messe
Regarde-la marcher !
Et si maintenant elle ne te plaît pas
Jamais elle ne te plaira
Regarde-la marcher !
Et si maintenant elle ne te plaît pas
Jamais elle ne te plaira
Oh !
Ah !...
Le
jour où je me marierai
Il ne fera ni froid ni chaud !
Il ne fera ni froid ni chaud !
Le
jour où je me marierai
Il ne fera ni froid ni chaud !
Il ne fera ni froid ni chaud !
Nous
pourrons dire « Nom d’un diable !
Qu’est-ce qu’il arrive aux saisons ! »
Nous pourrons dire « Nom d’un diable !
Qu’est-ce qu’il arrive aux saisons ! »
Qu’est-ce qu’il arrive aux saisons ! »
Nous pourrons dire « Nom d’un diable !
Qu’est-ce qu’il arrive aux saisons ! »
Oh !
Ah !...
Deux oiseaux sur une brindille
Ne peuvent pas se tenir !
Deux
oiseaux sur une brindille
Ne peuvent pas se tenir !
Deux garçons avec une fille
Ne peuvent se divertir
Ne peuvent pas se tenir !
Deux garçons avec une fille
Ne peuvent se divertir
Deux
garçons avec une fille
Ne peuvent se divertir
Ne peuvent se divertir
Oh !
Ah !...
Comme les arbustes mal soignés
Quand ils perdent leurs racines !
Comme
les arbustes mal soignés
Quand ils perdent leurs racines !
Ainsi font les jeunes femmes
Quand elles perdent leurs maris
Quand ils perdent leurs racines !
Ainsi font les jeunes femmes
Quand elles perdent leurs maris
Ainsi
font les jeunes femmes
Quand elles perdent leurs maris
Quand elles perdent leurs maris
Oh !
Ah !...
Quand
les choux montent en graine
Doivent être ramassés !
Doivent être ramassés
Comme les jeunes filles
En âge de se marier
Doivent être ramassés !
Doivent être ramassés
Comme les jeunes filles
En âge de se marier
Oh !
Ah !...
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